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《东》影评10篇

2018-01-08 21:33:02 来源:文章吧 阅读:载入中…

《东》影评10篇

  《东》是一部由贾樟柯执导,刘小东主演的一部纪录片 / 剧情类型的电影文章吧小编精心整理的一些观众的影评,希望对大家能有帮助

  《东》影评(一):《东》很好,在大银幕上看纪录片很好

  在看《东》之前,我在网上随意浏览了一些评论文章,大多都说不够好,尤其是比起《三峡好人》。他们没能说服我。因为,我信任贾樟柯,能同时拍出《三峡好人》,创作态度不太会不对,不太可能会拍出次品。也因为,网上写影评的人们,太多显得轻浮,他们有一种有意识的抗衡,想要和名作者平等对话,想在某种意义上自立门户而不再亦步亦趋。但有力地质疑是困难的,平等的抗衡是困难的,他们的抗衡带着轻浮的学生气。当这样的抗衡成为流行,就更让人厌倦和难以信任。

  我庆幸我还去看了,没有错过这么好的一部片子。

  对一部好的片子,很难说得出太多东西。是,《三峡好人》很完整成熟,一是一二是二,烟是烟酒是酒,茶是茶糖是糖,感情更有酝酿,戾气有很好的处理,所有的东西都更深厚、凝远和不动声色。但我更喜欢《东》,它不是一个成品,它是正在发生,它里面有导演和画家两个人的对话和思考,都是站在那些地方、面对那些人时被撞出来、浸出来的东西。它有一种自觉的观看和比喻,是一个开放的过程。它里面大多数镜头都能独立成画,每一个人都在活着,每一个人都能成为一条线索发展出一个完整的故事。比如《三峡好人》,就只是被细说了的其中一个大故事。

  在大银幕上看纪录片很好。遥望中山水比平时看到的还大,那种力量让人安心,让人生出发自心底的敬畏,让人想躺下踏实睡一觉。放大了的人的面孔,时光的笔触,皱纹深处的悲哀,让轻浮、稚嫩的我们发不出叹息。我看过的一些纪录片,是不真实的,和不够真实的,因为作者不够沉稳,也因此没有美学。《东》是沉稳的,是真实的,因为它是有美学的。即使是渡船摆渡那一个镜头,两个人打着伞站在船头,不到码头就跳下来,然后汽车开下来……通过注视,它也成为一个完整的故事,也完成了一种整体的美学。记得是谁说“大的就是美的”,是的,通过这种注视,细节时间被放大,被放大的都成为静物,成为山水,成为山水中的人,大就是真,善,美。相反的,那些浩大的场面,那些夸张的欺骗,那些无知的炫耀,那种大,是丑陋,是邪恶,是愚蠢

  复述一下我记得的和喜欢的一些镜头和联想:

  刘小东在江边玩砖头。这和小孩玩拍纸片、跳皮筋是同一回事。艺术家就是干这种无意义事情的。

  刘小东在桥边雨中打一套武术,没看错的话是军体拳。腾挪闪跃已有中年人的疲态,动作收不了尾。我觉得还不错,但刘小东很不满地自嘲说自己完蛋了。他解释说,从小生活在这样一个国家,强身是必要的。然后在后面,在泰国,他在一个从过军的潮洲人家中,对方衣服穿军装,他揍对方的肚子,“正团级的肚子”,他们哈哈大笑着拍照,“让我也牛逼牛逼。”

  刘小东去死去的民工和模特庆松家里探望,给他们送照片,和给小孩的色彩艳丽的玩具。很多影评都说到了,这是“仪式”,这是“矫情”,这是“有钱人给穷人一点简单礼物”,这“让人不舒服”。我以前也困惑,比如三明给自己的表亲贾樟柯当演员,我看到报道上他自己说拍《三峡好人》挣两万还是多少,“比下煤矿挣得多多了”,我知道,他甚至不只是当演员,片中有的地方,他还提醒过贾樟柯怎样拍更好。这件事也曾经让我“不舒服”,他是不是应该得到更多一点报酬?但是贾樟柯还能做什么呢?他是个导演。刘小东能做什么呢?广发义财,同时不要用镜头打扰这些人的生活?如果做不到前一步,至少做到后一步?但这种对“原生态”的热爱,对“污染原生态”的抵触,就是很好很诚实吗?有的时候,事情没那么复杂,死去爸爸的小孩需要的,可能只是一点点安慰,一点点开心。不去打扰他们,这很“人文关怀”,但是这种什么都不做的“人文关怀”,太完美了,我不相信它一定是最好的。何况,刘小东叼着烟凑到火炉上点烟,说明他还是很“本色”的。为什么对这样的事情,一定要那么敏感呢?

  刘小东在泰国曼谷,他说,他对那里的山水没有亲切感,所以,他只画人,画身体。他画的身体,果然是肉气腾腾的,冷凝的肉气腾腾。画上的泰国女孩,或坐或站或睡个个都是奇花异果,花朵鲜艳和肉汁丰美同时自成哀乐。

  刘小东提到北齐北魏的石刻,青州造象,“太高了,太他妈高峰了。”他提到自己现在画画,也做残垣断壁。他认为人应该有民族性的东西,“不要活得象别人”,说,“人他妈活了半天一直就在这一个小问题上兜圈子,挺悲哀的,没意思!”我也被齐魏碑刻,青州造象震动过,近几年也一直有这样的想法。刘小东是兜出去了,我和大多数人呢,即使是想到了,也是兜不出去的,我们没有他那样有力的画笔。

  最震我的一幕,其中最漂亮的,有一道肉下巴的,让人不无遐想的泰国女孩的单独画幅放在墙上。镜头缓慢严肃地推进,背景音是仿火车开动时的低沉的轰鸣和嘶鸣声,那是让人坐着想站起来但站不起来的庄严感,那是睡梦中的女孩的命运和我们的处境交叠,那是人间百态的浮世绘都已死去而编钟和噪音开始奏出交响乐。

  泰国街头,沿街卖唱的盲人父子,在闹市中寸步而行,跌跌撞撞,举着口缸,唱着不能招人同情的歌。我想这正是贾樟柯和刘小东神来之笔的自况。

  有机会的话,在大银幕上看看这个片子吧。

  《东》影评(二):猎奇式纪录片的拍摄

  《东》并没有太惊艳,相比沃尔特·塞勒斯以其为对象的纪录片《汾阳小子贾樟柯》,可见差距。有一种感觉是,脱离了故事之后的贾樟柯仿佛不会用镜头叙述了,镜头太过单纯,内在逻辑缺失太严重,尤其是场景转换到泰国曼谷之后,贾樟柯仿佛完全放开了逻辑上的链接,只是单纯的猎奇式镜头串联整个片子。在一部纪录片中这样的叙事不仅让我思索:何谓纪录片?

  整部影片最大的亮点应该是在遇难者庆松家的那一段,镜头完全照顾了整个场景,而且表达力特别强,悲伤攫住一个家庭时,贾樟柯仿佛回到了大家熟悉的贾樟柯,对于周围观众的刻画更是显示出导演在整个场景中的重要性。这种“大的悲哀”才是真正属于贾樟柯的题材。

  而在曼谷的拍摄中,贾樟柯仿佛只是路人甲。最后拍画的镜头离奇地拍出了超现实感,在一部纪录片中显得太过突兀。

  猎奇式纪录片并不一定不能成立,毕竟纪录片的原则就是真实,但是当导演缺席,没有了自己的思路之后,整个片子便显得有点不伦不类了。

  《东》影评(三):温床

  Dong - Un film documentaire de Jia Zhang-ke

  Ma Pengcheng , 艾克斯 - 马赛大学(法) 电影艺术与视听理论 硕士班

  Etudiant en Master 1 Recherche Cinématographique et audioviseulle à l'Université d'Aix-Marseille

  Introduction:

  «Dong», le deuxième documentaire de Jia Zhang-ke, un réalisateur chinois toujours concernant la société contemporaine chinoise. Le 2005, A cause de la construction de l'immense barrage des trois gorges, les nombreux d'habitants locaux devaient quitter leur ville natale, en même temps, une grande série de démolition des veilles villes a commencé aux trois gorges. Cette année, Jia Zhang-ke avec son ami, un peintre Liu Xiaodong sont venus au chantier de démolition des trois gorges où Jia a réalisé un film «Still life» et un documentaire «Dong». «Still life» a remporté le prix Lion d'or de festival Venise 2016. «Dong», un documentaire sur un peintre Liu xiaodong, un artiste connu en chine voire du monde. A ce moment-là, Liu était en train de créer sa peinture à huile, une série de «Wen Chuang». Elle compose deux parties: «Wen chuang 01», un peinture à huile concernant les ouvriers des trois gorges et «Wen chuang 02» par apport des mannequins à Bangkok. En fait, après avoir fini «Wen chuang 01», Liu est parti à Bangkok pour créer «Wen chuang 02». Dans le documentaire, Jia Zhang-ke a enregistré le processus de la création de «Wen chuang» de Liu Xiaodong à Fengjie (une ville à trois gorges) et à Bangkok (Thailand). En ce jour, «Wen chuang» est devenu chef-œuvre de Liu Xiaodong, coûte 57 millions Yuan chinois (environs 7.6 millions euros), établissant un nouveau record de prix aux enchères pour la peinture à l'huile en chine en 2008. Avant de ce documentaire, Liu avait joué plusieurs rôles aux films de Jia, ils sont bons amis. Ils ont des mêmes pensés et points de vue sur de l'art et sur la société contemporaine chinoise. Donc ce documentaire, il est aussi une manifestation des pensés et des sentiments pour eux. Liu raconte aussi beaucoup de points de vue sur l'art voire sur la vie dans le documentaire.

  La structure et l'esthétique de Documentaire

  Ce documentaire contient deux parties: Liu peint les ouvriers aux trois gorges et peint les mannequins à Bangkok. La première partie, Jia suit Liu aux trois gorges pour enregistrer le processus que Liu créait un peintre à huile «Wen chuang 01» par apport aux mannequins d'ouvriers qui travaillent la-ba et l'attitude de villageois sur la mort d'un ouvrier :Wang Qingxong. Mais jia ne explique pas pourquoi il a mort au chantier. La deuxième partie, Liu Xiaodong est partie à Bangkok, Thailande pour créer autre peinture «Wen chuang 02» concernant les jeunnes femmes mannequins. Pendant sa création, il discute beaucoup de son points de vue de l'art, de vie et de la société.

  Dans le documentaire, Jia comme un observateur, ne parle jamais, utilise des plan-séqueces et des bruits de fond pour représenter le réel dans la mesure possible. Il utilise aussi beaucoup de mouvements panoramiques pour montrer le panorama de paysage. Sa caméra comme des yeux, toujours est en position subjective, ne intervient jamais à la narration de documentaire. Il évite d'exprimer l'émotion par le cinéma, par exemple, chez Wang Qingsong, un ouvrier mourant aux trois gorges. Devant la famille de Wang Qingsong, sa caméra seulement reste en une position d'observateur: un mouvement panoramique, le caméra s'arrête quelques seconds au visage du père de Wang Qingsong et deux autres villageois. Il n'y a pas d'expression de visage. L'autre exemple, pendant que Liu peint sa peinture, Jia est aussi en état d'observateur. Selon Bill Nichols dans «Introduction to Documentary» , «Observational Documentary - In reaction to previous forms of documentary and to changing camera technology, bothDirect Cinema and Cinema Veritemovements started to appear in the 1960s that embraced observational documentary -- that is, the filmmaker observing truth by letting the camera capture its subjects uninterrupted. The seminal filmSalesmanfrom the Maysles Brothers and Charlotte Zwerin features all the skinny ties, cigarettes, and overized bibles you could ever want as seen in this brilliant trailer.» Donc, nous pensons que ce documentaire est comme un documentaire d'observation.

  De plus, l'interview de Liu Xiaodong est inséré dans le film. Les interviews et les représentations sont fait alternativement dans le documentaire. C'est intéressant que les lieux de l'interview sont libres et désinvoltes comme à barque, au chantier des trois gorges ou à la rue. Le cas majorité est que Liu est train de travailler, en passant, Jia pose des questions à lui. Selon Bill Nichols dans «Introduction to Documentary»,«Participatory Documentary - Around the same time as Direct Cinema style of observing without interfering showed up, so did the opposite sensibility. The participatory documentary invited the subjects to participate with the filmmaker -- usually by being interviewed. The first-person storytelling accounts shared with Errol Morris in his breakout film - The Thin blue line should be in every filmmaker's must-watch queue.» Donc, «Dong» est un documentaire d'observation alternatif de participation.

  Le corps de mannequin

  Le corps est le sujet principal pour «Wen chuang», même pour ce documentaire. Les corps de jeunes ouvriers et les corps de jeune femmes construisent «Wen chuang». Liu utilise cette phrase pour décrire le corps de jeune dans le documentaire: «Nous avons tous été jeunes, des adolescents.

  Quand on pense à la jeunesse, on est frappé par sa vigueur et sa vitalité. La jeunesse ne sait rien du chagrin, qu'il soit chagrin de l'humanité ou spécifique d'une société. Les jeunes ne pensent pas à ces choses, l'élan vers la vie que leur corps dégage est bouleversant. Dans les conditions les plus tragiques, dans le désespoir absolu, on découvre que la vie en elle-même est bouleversante. Elle est comme un arbre qui pousse librement et fleurit, car il est jeune, il grandit.» Liu admire le corps de jeune, parce qu'il est énergique et enthousiaste même s'il est dans une situation désespoir.

  En fait, le chantier des trois gorges comme un emplacement tragique et désespoir, comme Liu a suggéré dans sa parole. Les jeunes ouvriers partent de ses villes natales, ils ne vivent que de ses bras, ils gagent très peu de salaire, voire, ils font face à risque de mourir pendant le travail comme son camarade Wang Qingsong. Parce qu'ils sont nés à la compagne, un lieu pauvre, ils n'ont pas de choix et pas de chance pour suivre une bonne éducation, ils doivent travailler durement pour vivre même s'ils sont très jeunes. C'est un peu triste pour la société chinoise, comme les films de Jia Zhang-ke précédents, Jia toujours se focalise sur les pauvres ou les gens en marges. Cette fois, Jia et Liu montre ce paysage ensemble par la médiation différant. Par contre, les jeunes ne peuvent pas se rendre compte de cette tristesse, ils ne savent rien du chagrin, qu'il soit chagrin de l'humanité ou spécifique d'une société. Donc, pour ces jeunes ouvriers, leurs corps sont en plein de vie, mais aussi innocents et barbares. Comme Liu parle de Zhu (un jeune ouvrier) dans le film: «Quand il se déshabille, on voit ce pénis énorme, un tout jeune gars de 17 ans! ll a beau vivre dans des conditions difficiles, sa beauté éclate malgré tout. On ne peut dissimuler la force de la jeunesse.»

  our les jeunes mannequins à Bangkok, elles sont aussi en plein de vie. Comme les corps peu vêtus de ces jeunes femmes. Pour Liu, un artiste chinois, comme un tourisme, il ne connaît pas beaucoup de Bangkok, donc il ne peint pas le Mékong, ni les montagnes ni les jungles. Il ne connaît que ces corps de jeunes femmes, donc, il choisit la simplicité des corps et des visages avec le fruit et la fleur. Il est évidement que le fruit et la fleur signent l'énergie comme ces corps de jeunes femmes.

  La Mort de Wang Qingsong et les villageois

  Wang Qingsong, en tant que jeunes ouvriers des trois gorges, il a mort au chantier. Dans le film, nous ne savons pas pourquoi et comment il a mort, mais il est sur que ce genre d'accident n'est pas étonnant. Dans le film, il y a deux scènes concernant sa mort: au chantier et chez ses parents. Ses camarades emportent son cadavre par le brancard. Puis, Liu va voir à la famille de Wang Qingsong avec les photos qu'il l'a pris de son vivant et avec certains jouets. Chez ses parents, il y a trois types plan: le plan de mouvement panoramique montant tous les villageois dans la maison; le gros plan du père de Qingsong et le gros plan des villageois. Le père de Qingsong n'a jamais de réaction devant la caméra, il fume seulement. Nous ne pouvons pas regarder la tristesse de villageois. Voire qu'ils sont curieux du venu de l'équipe de tournage, ils parlent et rirent devant la caméra. De même, après que Liu donne un jouet à fille de Qingsong, nous pouvons aussi entendre le rire. Nous pouvons critiquer qu'ils ne respectent pas le défunt, mais ces rires prouvent une paroles de Liu:«Dans les conditions les plus tragiques, dans le désespoir absolu, on découvre que la vie en elle-même est bouleversante.»

  De plus, la caméra de Jia Zhang-ke est équivalent que le pinceau de Liu Xiaodong, ils sont dans la position subjective, comme un observateur pour enregistrent et peindre. C'est aussi intéressant.

  «Dong» et «Still life»

  Le 2005, pendant la démolition des vieux villes des trois gorges, Jia Zhangke avec son ami Liu Xiaodong sont y allés pour essayer de conserver les derniers images des anciens trois gorges avant de la construction de grande barrage. Han sanming, cousin jeune de Jia Zhang-ke, un mannequin de jeune d'ouvrier dans «dong». Pendant la tournage de ce film documentaire, jia était inspiré par lui, en passent, Jia a réalisé l'autre film «Still life», remportant le Lion d'or de festival de Venise 2006. Ces deux films étaient réalisés à même lieu et en même temps, voire que Jia utilise les mêmes acteurs (mannequins). Ils construisent une grande mémoire sur les trois gorges et témoignent cette Histoire.

  01/08/2017 à Aix-en-Provence

  《东》影评(四):不知从哪天起,总有些东西让我激动不已

  不知从哪天起,总有些东西让我激动不已

  无论是天光将暗时接头拥挤的人流

  还是阳光初照时小吃摊冒出的白汽

  都让我感到一种真实的存在。

  无论舒展还是扭曲着的生命都如此匆忙地在眼前浮动

  生命在不知不觉中流逝。

  当他们走过时

  我闻到了他们身上还有自己身上浓浓的汗味

  在我们的气息融为一体的时候

  我们就此达成沟通。

  不同面孔上承载着相同的际遇

  我愿意看民工脸上灰尘蒙盖下的疙瘩

  因为他们自然开放的青春不需要什么呵护

  我愿意听他们吃饭时呼呼的口响

  因为那是他们诚实的收获。

  一切都自然地存在着

  只需要我们去凝视

  去体会。

  ————《我的焦点》 贾樟柯

  《东》影评(五):人体本身的美感在哪都是掩盖不住的

  三峡工程,号称人类历史上最大的水利工程,需要很多工人来拆除即将被淹毁的房子。

  泰国曼谷,鲜艳的水果,炎热的天气,河流穿过城市,房门打开就是河。

  一个画家,刘小东,在重庆画完,又来到曼谷画。

  一部相机,跟随这个画家,记录下他画笔下的这群人们。

  在奉节三峡,他画只穿着内裤的男工人。太阳下,房顶上,涛涌的三峡边,有人打牌,有人远望。健壮的胳膊,黄土色的皮肤,刚毅。

  在泰国曼谷,他画穿着吊带裙的女模特。黄灯下,床垫上,热带的水果边,有人唱歌,有人睡觉。白皙的手臂,昏沉的睡眼,妩媚。

  奉节的江水绕着山转,曼谷的河水围着房屋转。奉节江边的楼房一层一层被拆除,曼谷河边的房屋破旧也有不少人居住。汽车开上大船渡过长江,人把小船放在曼谷的河里来卖吃的。

  重庆奉节,泰国曼谷,分别面对十二个男人和十二个女人。两个城市相隔万里,但人的状况大抵相似。

  在奉节,刘小东说,他们体内迸发出的那种生命力,是非常可爱的。在任何非常悲情的地方,非常绝望的地方,你都会发现生命本身是非常动人的,就像一棵树一样自由茂盛地生长。

  在曼谷,刘小东说,这里的风土人情我都不了解,甚至对这里的阳光我也缺少亲切感,我只能了解到人的面孔和这些穿的很少衣服的女孩的身体,所以在这画,我没有选择自然风光作为背景,只选择最简单的人体,还有常看到的水果,和一张大床。

  不管在哪,生命总是要生长,而无论生活在哪,人体本身的美感是掩盖不住的。在漫不经心的画面中,我们看到的是亚洲的面孔。

  《东》影评(六):比如那个小朱

  “比如那个“小朱”,我就看他一脱了衣服以后,那大屌他妈的特大,我操。多年轻的一个十七八岁的小伙子啊,他无论生活在任何一个艰苦的地方,他的青春的美感是掩盖不住的......”

  这是在看完《东》后,我映像最深的一句话。在这部片子中,我能感觉到的刘小东对人体的崇拜,对现实主义的信仰。在三峡创作《温床》的时候,刘小东直接叙述出了他的这种想法。而在后来到了泰国之后,他也是主要画得是人体。而我之所以可以记住这句话,记住刘小东的主张,也是因为人体给人的冲击比任何东西都大,不论是视觉上的冲击还是听觉上的冲击。

  人体在现实生活中被低俗化,边缘化,但是人的本性却是不可以被压抑的,但人们谈起或者看到人体之后,不论有意无意都会更加的注意,映像深刻,我想这也就是刘小东想要达到的效果。唤醒人的本性而不是压抑之,看到人体,首先想到的应该是去欣赏人体的美,而不是生出龌龊的想法。在泰国那些年轻的姑娘也许是从事特殊行业者,但当她们躺在一些耀眼的水果当中昏昏睡去的时候,当刘小东把这些画面反映到画纸上的时候,她们就不是那些龌龊想法的载体,而是艺术的载体,美的载体。

  关于《东》本身我是不太喜欢的,一部介于纪录片以及普通电影之间的电影,最后在泰国的时候,电影用了很长的时间拍一个女孩的很多行为,而我认为这与纪录片的主题不是非常的符合。而且中间很多时候剧情拖沓却不能在这慢之间反映出那种满满煮沸的感觉,这与很多好的片子的差距还是比较大的。英国电影《国王的演讲》韩国电影《春夏秋冬又一春》和国产电影《那人那山那狗》《马背上的法庭》虽然都是慢片,但在剧情中,感情一点一点被加热,到了最后也许也不会沸腾,但是确实让人感受到了很多。而这部电影,却没有这个过程,剧情是断档的,感情是不连续的,最后反映出的也不是完整的。不能说是一部非常好的电影。

  《东》影评(七):三月烟花,下扬州

  贾曾学过画画。于是他对于画画本身有着若即若离的关注。他用镜头跟随画画的刘小东,借此展现他所言貌似边缘实则主流的人民生活,这也是他一贯的平民路线。同时表达了一个如刘所述的艺术观点“靠艺术去改变什么是很可笑的事,人们过的很好就可以了,但艺术家要是表达自己的观点,我可以借助描绘他们的身体,表达我一些想法,我希望我的绘画能给他们一些人的尊严(指对他们的关注)”,不痛不痒的探讨了一下关于艺术现实功能和社会功能。这种艺术观点在影片中的事例阐释即是民工兼模特的庆松死后,有钱的画家所能给予家属的只是一些简单的衣物而已。那么他所做的油画和油画背后的活生生的人又有多少必然的联系呢。这个同样即是贾的文艺主张,深入经过粉饰的太平和繁华背后,把最真实的缭绕在每个普通人心际的“忧伤”展示出来。

  用这样的篇幅和笔墨来探讨这个很老的关于艺术社会功能的话题,贾此次多少显得不痛不痒,漫不经心了。选择三峡,图个熟悉;选择画家,图个亲近;选择拆迁,图个时髦(就连今日租房的韩国姑娘都一个劲的问我,这块拆吗);选择小姐,图个猎奇。这就是贾的所有企图了。

  《东》影评(八):东逝水

  其实我一直认为纪录片不应该划分到电影当中。

  《东》归纳为纪录片,可我却迟迟不能认同,它不能严格意义上算为纪录片,因为里面的片段有些刻意为之,刘晓东看望遇难工人家属时,一个一个的把玩具放进孩子们的怀里,问着“喜欢吗?”同样因为摄像机的存在让我感觉这个赠送变成了一项仪式或者一种“表演”,孩子们失去父亲的伤痛已经被这种“表演”的形式冲淡了。除了老者演中默默流淌着的眼泪,已经没有什么是真实性了。这并不是记录片应该做的。泰国曼谷里,模特女孩知道家乡水灾,却又迟迟打不通电话而准备返回家乡留下未完成的画作,这里电影的刻意性就更强了。

  基耶斯洛夫斯基在谈到自己为什么不在拍摄记录片的时候说,他发现记录片存在一种局限,人们很难在摄像机前表现出自己真实的一面,所以它宁愿放弃这种捕捉不到的真实去选择用假眼泪、假感情来制造一种荧幕上的真实。

  当然,纪录片应该怎么拍,难道应该用针孔摄像机吗?这我不得而知,只是《东》是我看了贾樟柯作品里,最为失望的一部。

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